Cinéma

  • Du 4 au 6 octobre , l’ACID est de retour au COMOEDIA !

             On sait que, chaque année, L’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion ), un regroupement de cinéastes, organise,  à Cannes, pendant le festival , la programmation de neuf longs métrages, choisis par des cinéastes et représentatifs de la diversité de la production cinématographique en France et dans le monde . Ces films, souvent sans distributeurs, loins des standards de la grande distribution cinématographique, sont ainsi sortis de l’ombre et reçoivent une aide de l’association pour rencontrer leur public : recherche de distributeurs, promotion, programmation et accompagnement dans les 400 salles partenaires de L’ACID, des Festivals ou des lieux culturels .Les projections qu’organise chaque année le Comoedia font partie de cet accompagnement.

             Les films proposés cette année sont très divers.  Venus de France, mais aussi d’Inde, des USA, de Grèce, de Colombie, ou d’Argentine, souvent co-produits par la France, ils posent aussi bien des questions intimes ( le passage à l’âge adulte est souvent évoqué ) que des question sociales . Les projections sont suivies de rencontres avec les équipe des films et/ou avec des cinéastes de l’ACID .

             Une bonne occasion de découvrir un cinéma different, de soutenir des cinéastes encore peu connus, d’élargir ses horizons cinématographiques !

     Programme et horaires sur http://www.cinemacomoedia.com . Attention : chaque film ne passe qu’une seule fois.                                                                          Renseignements sur l’action de l’association http://www.lacid.org

    Jean-François Martinon

  • VALENCE : LUX DEMARRE LA SAISON AVEC ÉCLATS !

            Vendredi 27 septembre, de 17 à 22 heures 30, sur le parvis de la fontaine monumentale et à LUX , C’EST LA FËTE !

             Pour marquer le début de saison et pour le vernissage de l’exposition DREAMACHINES¨LUX , le collectif_sin* et ses invités investissent le parvis extérieur, Blvd du Général de Gaulle et nous proposent des performances qui vont « nous inonder joyeusement de leurs sons ». Une belle fête de rentée, évidement ouverte à tous et gratuite !

            Le lendemain , samedi 28 septembre, LUX se souvient de l’été de la Libération de la Drôme avec deux courts métrages : « VERCORS », film d’animation de Lyonel Charette, dix neuf minutes, projetté en présence du réalisateur et «  L’été de la Libération. Drôme 1944″ film documentaire constitué d’archives rares et inédites », 18 minutes. Séance gratuite, à 18 heures, organisée en collaboration avec le département de la Drôme .

             Un beau week-end pour ouvrir une belle saison !

    Jean-François Martinon

  • SOUS L’OPÉRA ……LES DOCS !

    L’Opéra de Lyon (photo JFM )

            Mardi 24 septembre « SUR LES DOCS »,le formidable cycle de documentaires de création, est de retour à L’OPÉRA UNDERGROUND. On sait que les amateurs de documentaires d’auteur se retrouvent, de plus en plus nombreux, pour découvrir les perles proposées par la plate-forme TËNK, présentées par Samuel Aubin. La présentation s’appuie souvent sur un dialogue avec le réalisateur soit en « live » soit par liaison internet et les spectateurs sont invités à intervenir.  C’est simple, c’est sympa, et, ce qui ne gâche rien , c’est gratuit ! Cette année l’horaire change : adieu les séances entre midi et deux heures , on se retrouve en  fin d’après-midi, 18H30 ou 19 heures. Les durées des projections sont variables : traditionnellement le premier et le dernier film du trimestre sont des longs métrages, les autres sont en général plus courts.

            Au programme:

    — Mardi 24/9? 019 heures : « En compagnie d’Anastasia et de Markku, cinéastes du Grand Noerd »

    — Mardi 15/10, 18H30, « La Maison Bleu »

    — Mardi 29/10, 18H30, « Motu Maeva »

    — Mardi 12/11, « Le Voyage Perpétuel »

    — Mardi 26/11, « Un Ange »

    — Mardi 2/12, « Ciompi »

    LUNDI 16/12, 19 heures « MesChers Espions »

               De belles rencontres en perspective !

    Jean-François Martinon

  • Cinephiles ! il est grand temps de préparer votre Festival Lumière !

    Maelle Arnaud, directrice de la programmation du festival, présente le programme à l’Institut, le 12 septembre ( photo JFM )

            À partir du 12 octobre les lyonnais auront l’occasion de se souvenir que le cinéma est né à Lyon ! Pour la 16°fois, le territoire de la Métropole accueille le FESTIVAL LUMIÈRE, l’incontournable rendez-vous des amateurs de cinéma classique et contemporain . Toutes les salles de cinéma de la Métropole, plus quelques autres lieux emblématiques comme la Halle Tony Garnier, l »Auditorium, l’Amphithéâtre de la cité internationale ou le théâtre des Célestins, se mobilisent pour offrir aux cinéphiles pas moins de  450 séances , toutes présentées par des artistes, des journalistes de cinéma ou d’autres spécialistes ! Le programme est, comme chaque fois, riche et varié : Il y aura d’abord un hommage à la lauréate du 16° prix Lumière, ISABELLE HUPPERT, avec 13 films et une classe de maître.  Puis le festival honorera  FRED ZINNEMANN, 1907/1997, le réalisateur du « TRAIN SIFFLERA 3 FOIS » et de beaucoup d’ autres films à découvrir.et TOSHIRO MIFUNE, 1920/1997, l’acteur fétiche d’Akira Kurosawa. On poursuivre, comme d’habitude, l’Histoire Permanente des Femmes Cinéastes en découvrant l’oeuvre, oh combien méconnue, de la réalisatrice mexicaine Mathilde Landeta, 1913:1999, et l’on recevra de nombreux réalisateurs , en  particulier COSTA-GAVRAS, invité d’honneur de la cérémoniales d’ouverture, et  beaucoup d’autres vedettes du 7° Art, metteurs en scène, acteurs, producteurs, scénaristes et autres professionnels du cinéma. Et encore y aura-t-il des séances pour enfants, une nuit  » voyage au bout de l’horreur », des  » grands classiques en noir et blanc », de sublimes films muets, des ciné-concerts, des documentaires sur le cinéma, et la section « Lumière classique » comportant les meilleures restaurations de l’année et des films rares ou inclassables. Cette programmation fastueuse est disponible sur internet  http://festival-lumiere.org mais aussi dans un petit fascicule, bien pratique pour préparer son festival !

             Car on ne peut que conseiller aux amateurs de réserver, au plus vite, leurs places ! En effet certaines séances sont déjà complètes et, bien sûr, la situation sera de plus en plus complexe plus on se rapprochera de la date d’ouverture ! Certes les organisateurs gardent quelques places disponibles à la vente avant chaque séance mais il n’est pas facile de les obtenir : on doit se présenter très en avance et l’on est jamais sûr d’être satisfait ! Il vaut mieux donc acheter ses places dès maintenant par internet ou dans les points de vente ( liste sur le catalogue ). Autre conseil : accreditez-vous ! pour 14 euros ( gratuité pour les moins de 26 ans et les club Lumière) vous avez un tarif réduit pour toutes les séances , des réductions à la librairie et dans l’espace commercial du VILLAGE DU FESTIVAL, au coeur du Parc Lumière, point de rencontre incontournable des festivaliers !

             BON FESTIVAL !

    JEAN-FRANCOIS MARTINON

     

  • « LE PROCÈS DU CHIEN », un film original qui fait rire et réfléchir !

    Laetitia Dosch et François Damiens présentent « Le Procès du Chien » à Lyon, le 3 septembre ( photo JFM ) .      

           Pour présenter son premier film comme réalisatrice Laetitia Dosch sort sans hésiter des sentiers battus : ses réponses aux questions de la presse lyonnaise partent dans tous les sens, ponctuées de grands éclats de rire, passant sans transition du sérieux au comique, de l’anecdote burlesque au grandes idées, avec effets de voix et changement de ton et cela sans jamais perdre de vue la question posée . Un vrai feu d’artifice ! François Damiens, égal à lui même, lui donne  gaiment la réplique, précisant par ci, complétant par là ,les propos de sa réalisatrice qui est aussi sa principale partenaire dans le film. Une belle rencontre.

           « Le Procès du Chien » est un peu à l’image de cet entretien : cette histoire farfelue voire burlesque aborde, sans avoir l’air d’y toucher, entre deux gags irrésistibles, une question fondamentale : sur quoi se fondent les rapports que nous entretenons avec les autres êtres vivants, ceux que , parce qu’ils ne nous ressemblent pas tout à fait, nous avons tendance à considérer comme des choses ! Mais n’allez surtout pas croire que ces grandes questions plombent l’ambiance du film, « Le procès du Chien » est une fable légère, une comédie subtile , pas un cours de philo ou une conférence d’épistémologie !

           L’interpretation est irreprochable . Avec , à tout seigneur tout honneur, le chien Kodi. Nommé en tête du générique et lauréat de la Dog Palm à Cannes ! cet ancien chien errant est en effet extremement expressif, exprimant des sentiments variés et donnant de la voix avec beaucoup de conviction. Les humains ne sont pas en reste : citons Jean-Pascal Zadi qui incarne avec beaucoup de conviction un éducateur canin pittoresque et sympathique ou Anne Dorval qui semble prendre beaucoup de plaisir à jouer la « méchante » : avocate extrémiste dont on peine à croire que son amour de la peine de mort soit limité … aux chiens ! Mais, bien sûr, il faut saluer d’abord les interprètes principaux : François Damiens, (re)devenu chevelu, en marginal un peu hurluberlu très attaché à son chien et Laetitia Dosch, avocate timide et peu assurée que le procès du chien révèle à elle même ! 

           Au total  » Le Procès du Chien » est un film inclassable, original et amusant qui laisse présager une carrière de réalisatrice pour Laetitia Dosch ! On attend son prochain film avec curiosité et confiance !

    Jean-François Martinon 

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