CHAMBERY/ Au son des balafons

Dix ans se sont écoulés depuis que les Chambériens découvraient le film Capitaine Sankara lors du premier festival Lafi Bala. C’était au temps où l’on pouvait encore voyager au Burkina Faso et resserrer nos liens avec la ville jumelle Ouahigouya. Le changement de régime, l’insécurité et les manœuvres efficaces de la Russie pour développer un climat hostile à la France ont mis à mal les échanges qui n’avaient cessé depuis l’indépendance. Heureusement, il reste des musiciens, des cinéastes et des citoyens qui ne veulent pas couper les ponts entre l’Afrique de l’Ouest et notre pays. Le dixième festival Lafi Bala, du 24 au 27 janvier, est à vivre comme une bouffée d’espoir, une envie de fête et de partage, un cri de rage contre l’obscurantisme.
Dès vendredi 18h, la Base et l’Espace Malraux vivront au rythme de la kora et du balafon. Il y aura de la musique, mais aussi des saveurs de Côte d’Ivoire. Pendant quatre jours, on voyagera grâce au cinéma et à la musique, on participera aux ateliers percussions, tresses africaines ou danses soufie. De l’Egypte à la Somalie, de la Côte d’Ivoire à la Tunisie, on se tiendra chaud au cœur de l’hiver !
Programme complet sur www.malrauxchambery.fr


PHOTO : Tiken Jah Fakoly sera en concert vendredi 24 février pour la soirée d’ouverture. Photo Youri Lanquette

Retour en haut