Ils ont la folie des claviers. Pas de simples pianos ou clavecins que tout le monde connaît. Non, plutôt des pièces rares ou disparues, des drôles d’instruments d’où sortent des sons étranges ou qui réveillent des souvenirs des tubes des années 40 aux sixties. A eux deux, Julian Baudin et Thomas Garcin ont déjà réunis près de deux cents instruments allant du 18è siècle aux années 80.
Pour la première fois, ils en présentent une sélection au théâtre Charles Dullin de Chambéry dans le cadre du festival de Bel Air (16 au 23 septembre). Installés sur la scène, ils attendent d’être réveillés de leur torpeur pour nous rappeler que les claviers ne sont pas réservés aux musiques savantes. Démonstration samedi dernier lors de l’exposition, où l’on a pu entendre l’Ondioline (fin des années 30), le Solovox (années 40), le Clavioline (années 50) ou encore l’orgue Hammond qui a tant inspiré les Pink Floyd et le Honner popularisé par Stevie Wonder.
Pas d’inquiétude pour les curieux qui ont raté le coup d’envoi du festival. Une performance sera proposée samedi 23 septembre à 18h par Claudine Simon et les artistes du festival.
Autre curiosité de cette 12è édition : le concert donné jeudi 21 septembre à 20h par les six percussionnistes du groupe Les insectes réunis autour d’un immense métallophone de 216 lames sous le chapiteau d’Arc-en-cirque, à Chambéy-le-Haut.
Jacques LELEU
Renseignements et réservations : www.rencontresbelair.com
PHOTO : Des pièces rares à découvrir au théâtre Charles Dullin de Chambéry dans le cadre du 12è Claviers Bel Air festival. Photo J.L
